"Le portail"
François Bizot a vécu l’enfer de la guerre. Il a passé plusieurs mois captif de
Douch, célèbre bourreau, dans un camp au fin fond de la jungle où venaient
s’entasser et mourir ceux qui se rebellaient contre la révolution communiste.
Libéré, on le nomme interprète
du Comité de sécurité militaire de la ville, en charge étrangers
auprès des autorités françaises, il sera un spectateur et un acteur à part entière de la
chute de Phnom Penh (1975).
Méticuleux, érudit, précis dans
l'utilisation du vocabulaire, on apprend foule de chose sur cette guerre dont je ne savais que peu de choses mais également sur la culture orientale.
Je recommande aux psy, qui y trouveront un bel exemple de syndrome de Stockholm (si je ne me trompe pas...) entre le bourreau et le prisonnier qui y est décrit avec une grande finesse.
A lire absolument.