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Desperate housewife

15 juillet 2007

J'ai perdu 26 kgs

Comment ?
Heu... compliqué...
Disons pour être synthétique que en phase d'amorçage, j'ai pris des sachets protéinés (hé oui, c'est abject, mais fautc'qui faut !) et ensuite, c'est Weight Watchers !
Mais attention, je ne suis jamais allée à une réunion. Aucune envie de cette ambiance à l'américaine où tout le monde se pèse. Non, moi, j'ai utilisé la maéthode à points, tranquillement de chez moi.
Et quand mon poids stagnait : re sachets de protéine.

Résultat : - 26 kg

Et surtout, je m'y tiens depuis 5 ans !

La bataille n'étant jamais gagnée, quoi qu'on nous fasse croire !!!

Si ça intéresse quelqu'un, je peux détailler...

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29 juin 2007

Ma pochette cam'

Je voulais réaliser une pochette pour que mon mari mette ses papiers.

Voilà l'essai (perfectible...),

réalisé dans une chute de toile de Jouy verte qui nous avait servi à recourvrir nos chaises de cuisine et dans une chute de Vicky jaune...

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OK, pas très viril comme modèle, mais pour un essai, c'est concluant.

Je vais donc m'attaquer à la pochette... camouflage !

Surprise...

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Vous pensez qu'elle lui plaira ?

29 juin 2007

Le relooking de mes chaussons

A l'origine, ils étaient beaux, mais sobres, sobrissimes même !
Gris anthracite.
Ils me faisaient un look "maison de retraite".
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J'ai eu envie de les rajeunir.
Et, en fouillant dans mes innombrables boîtes, j'ai trouvé des boutons Chloé, rescapés d'une chemise ayant rendu l'âme.
Le résultat est très concluant... enfin, il me convient !

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29 juin 2007

Mes berlingots

J'en ai vu plein sur des blogs amis et j'ai eu envie de m'y mettre, ayant un peu de lavande sur les bras... et  quelques vieilles chutes de tissus à recycler (par exemple, des poches de chemise que je retire toujours et dont je garde le tissu).

Voilà le résultat : de ravissants berlingots à la lavande

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Heu... Je sais, encore un truc complètement inutile... mais que voules-vous que je fasse avec une machine qui recule au lieu d'avancer !

J'ai mis des jours entiers à finir la tunique beige que je me suis faite.

 

Et puis, pas si inutiles que ça mes berlingots,

ils peuvent servir de porte clé, pour décorer des clés sur un meuble... wai... je sais, c'est nul !

Perso, je vais les pendre à mes cintres, pour parfumer la maison.

29 juin 2007

Ma bague savonette

c'est MAAAAAAAAA première création bijoutienne, la bague savonnette, en argent... à porter à l'annulaire ou au majeur.

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Elle déchire sa race non ?

 

 

 

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29 juin 2007

Les nems poulet cannelle de Myriam

En ces temps difficiles, voilà de quoi me remonter le moral. J'y ai goûté ce matin et les gouter, c'est les adopter !

Et en plus c'est inratable :

 

Il faut :

 

Des morceaux (chutes) de poulet

Des oignons

1 œuf

Des galettes de riz (la pâte à nem)

De la cannelle

Du gingembre

½ bouillon cube

Sel, poivre et huile

 

 

Faire revenir dans de l’huile des oignons coupés tout petits (presque hâchés)

Ajouter le poulet coupé aussi très petit (presque hâché)

Ajouter de ½ bouillon cube écrasé

Ajouter un peu de gingembre et de la cannelle

Saler et poivrer

Goûter et ajuster le tir.

Enfin, lier avec un œuf, sans le cuire.

Quand le goût semble parfait, disposer la pâte sur la galette (préalablement passée dans l’eau tiède pour la ramollir) et cuire à la poëlle. Retourner souvent pour ne pas que la pâte se craquelle.

Malheureusement, je n'ai pas pris de photo... mais croyez moi sur parole. C'est délicieux et ça fait son effet !

29 juin 2007

"Le portail"

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François Bizot a vécu l’enfer de la guerre. Il a passé plusieurs mois captif de Douch, célèbre bourreau, dans un camp au fin fond de la jungle où venaient s’entasser et mourir ceux qui se rebellaient contre la révolution communiste.

Libéré, on le nomme interprète du Comité de sécurité militaire de la ville, en charge étrangers auprès des autorités françaises, il sera un spectateur et un acteur à part entière de la chute de Phnom Penh (1975).

Méticuleux, érudit, précis dans l'utilisation du vocabulaire, on apprend foule de chose sur cette guerre dont je ne savais que peu de choses mais également sur la culture orientale.

Je recommande aux psy, qui y trouveront un bel exemple de syndrome de Stockholm (si je ne me trompe pas...) entre le bourreau et le prisonnier qui y est décrit avec une grande finesse.

A lire absolument.

29 juin 2007

"Le pingouin"

Plantons le décor,

A Kiev, Victor Zolotarev et son pingouin neurasthénique Micha tentent péniblement de survivre. Victor, journaliste, est sans emploi et Micha, rescapé du zoo, traîne sa dépression entre la baignoire et le frigidaire de l'appartement.

Un peu bizarre comme tableau, je vous l'accorde... ce n'est pas courant d'avoir un pingouin comme animal de compagnie !

Lorsque le patron d'un grand quotidien propose à Victor d'écrire les nécrologies, les "petites croix", de personnalités bien en vie, Victor saute sur l'occasion. Un travail pépère et lucratif, ça ne se refuse pas.

Petit à petit, et vous vous en doutez, les "petites croix" commencent à mourir... de plus en plus nombreuses et de plus en plus vite. Victor et son pingouin de compagnie sont alors plongés dans la tourmente d'un monde impitoyable et sans règles, comme l'est l'ex-Union soviétique de l'époque.

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Une ambiance à la Dostoïevski.

C'est délicieux : un soupçon de corruption, une bonne dose d'humour et juste ce qu'il faut d'un peu décalé.

J'ai été littéralement absorbée, je l'ai lu d'une traite.

Avec beaucoup de plaisir !

A apporter dans le train !

29 juin 2007

"Istanbul"

Le Nobel de littérature 2006, Orhan Pamuk, est parti pour les Etats-Unis en exil, sous la pression des ultranationalistes turcs depuis ses prises de position sur la question arménienne. L’auteur de "Neige" et de "Mon nom est rouge" est la cible des milieux nationalistes turcs pour ses prises de position sur le conflit kurde et la question arménienne.

 

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Que dire du bouquin ?

 

C'est beau, beau, beau... purement beau...

Pas un roman d'action, donc, un peu longuet, mais décrypte assez bien et de façon tout à fait subtile les mécanismes psychologiques de la mélancolie, celle de Nerval, la sienne...

 

 

29 juin 2007

"L'élégance du hérisson"

medium_2070780937.jpgde Muriel Barbery

Voilà ce qu'en dit la quatrième de couv :

"Je m'appelle Renée, j'ai 54 ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.' 'Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai."

La recette d'un livre magnifique et attendrissant ?

Prenez une improbable héroïne : Renée, une concierge à l'haleine de mammouth, qui n’aime ni la Star Ac, ni radio-moquette mais leur préfère la philosophie d’Husserl, la littérature russe et la peinture hollandaise !

Prenez aussi une fillette de 12 ans, Paloma, une jeune surdouée qui méprise le milieu dont elle vient et qui est bien décidée à se suicider à la fin de l’année scolaire.

Satire sociale assez mordante (les vieilles biques à chienchien, les filles de riches qui parlent à la manière des zyva du neuftrois), c’est drôle et piquant mais on se demande où l’auteur veut nous emmener si ce n’est vers des lieux communs comme (l’argent ne fait pas le bonheur, etc.). C’est reloud !

Puis soudain, le double effet Kiss Cool : Muriel Barbery parle du cinéma d’Ozu - que, bien sûr, je ne connais pas puisque je n'aime pas le cinoche - et c’est extraordinaire ! Parce qu’on n’est plus dans le cliché mais dans le ressenti.

Finalement, la réussite du bouquin tient dans ce subtil vacillement.

Au départ, une trame dont les ficelles sont un peu beaucoup apparentes et par je ne sais quel miracle (l’écriture ?), Muriel Barbery parvient à déjouer les écueils et à donner une densité à son récit qui devient franchement émouvant sur la fin. Les personnages monolithiques deviennent plus complexes. Les plus grotesques possèdent des failles... à lire absolument !!!

Mais ne vous fiez pas à la banderole ridicule qui orne le livre « le QI de la concierge ». Il n'y a vraiment aucun rapport avec la choucroute et je me demande bien comment Gallimard a pu laisser passer ça ! 

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